Le sens de la maladie

Homme debout

1 Introduction

La maladie a-t-elle un sens ? une signification ? Est-elle porteuse d'un message ? Je me suis posé la question et tenté d'y répondre avec l’a-priori positif.
Car certaines personnes ne tombent jamais malades et d'autres n'arrêtent pas de se plaindre, à juste titre semble-t-il, de maladies diverses et variées. Or ces personnes vivent toutes dans un environnement à peu près similaire, il n'y aurait donc pas de raisons à chercher la source de leurs problèmes à l'extérieure d’elles-mêmes.
D'autres part, en observant les personnes de mon entourage (et moi-même), j'ai remarqué que certaines personnes développaient toujours les mêmes maladies. L'un était souvent enrhumé, l'autre avait constamment de l’eczéma, un autre cumulait les infarctus ou les allergies ou le mal de dos...

2 Les catégories

D'où l'idée de catégoriser les maladies suivant le profil des malades.

2.1 Les maladies d'usure

On peut diviser ces maladies en deux groupes :

  • Les maladies « naturelles » comme Parkinson, Alzheimer, la cataracte ou les os usés (hanche). Il n'y a rien à faire, quand on utilise un outil continuellement, il s'use. Contre cela, il n'y a qu'une solution : remplacer la pièce usée. Si pour la hanche ou le cristallin, c'est envisageable, pour ce qui est des maladies du cerveau, cela n'est pas encore pour tout de suite.
  • Les maladies de mauvaises habitudes comme le cancer du poumon pour les fumeurs, les maladies du foie pour les alcooliques, les acouphènes par excès de bruits dans les oreilles, le cholestérol ? le diabète ?...
    Et là pas de miracle, c'est en vivant sainement qu'on diminue la probabilité d'apparition de ces maladies.

2.2 Les maladies par manque d'énergie

Là aussi, deux groupes de maladies s'y retrouvent :

2.2.1 Le maladies infectieuses

Rhumes, bronchites, otites, gastro-entérite... Qu'elles soient virales ou bactériennes, ce sont des maladies d'envahissement. Trop d'envahisseurs ? Pas assez de défenseurs ? Les deux à la fois ? J'ai remarqué que les personnes sujettes à ce genre de maladies étaient plutôt des personnes qui manquaient d'énergie ou étaient continuellement fatiguées (ou les deux).

Pour les premiers, ils n'ont pas les moyens de booster leur système immunitaire, qui ne peut pas fournir le travail que l'on attend de lui. Si tu tombes fréquemment malade, c'est que tu n'aides pas suffisamment ton système immunitaire.
Pour ne plus tomber malade, avec ce genre de maladie, il faut augmenter son énergie et savoir aider son système immunitaire (j'y reviendrai dans un autre chapitre).

Pour les seconds, leur corps a besoin de repos. J'ai connu quelqu'un, il travaillait beaucoup et dormait peu, il avait des cernes autour des yeux et buvait beaucoup de café. Il se croyait très « productif » mais ce n'était pas le cas car tous les deux mois, il était malade pendant une semaine et devait rester alité. Il maltraitait son corps et à force de ne pas être entendu, celui-ci se vengeait. Ici, la maladie est porteuse d'un message de la part du corps qui s'il n'est pas entendu, risque de générer des maladies de plus en plus graves (voir le chapitre « Les maladies par excès d'énergie »).
Pour ne plus tomber malade, avec ce genre de maladie, il faut connaître les limites de son corps et les respecter.

2.2.2 La dépression

Là, ce n'est pas le système immunitaire mais le cerveau qui manque d'énergie. Il n'est plus capable de produire toutes les hormones nécessaires au bon fonctionnement du corps. Il n'a, dès lors, plus goût à rien et ne parvient plus à dormir. Pour ce cas-là, je ne vois pas de solution simple car chaque cas est unique. Du sport ? Du rire ? Un projet ? Des relations sociales ? Une vie saine ? Un peu de tout cela à la fois ?

2.3 Les maladies par excès d'énergie

Oui, c'est possible, certaines personnes ont trop d'énergie et ne savent pas quoi en faire. Ils le déchargent sur leurs corps qui se détraquent ou génèrent des comportements inhabituels.

Pour les premiers, il y a la crise cardiaque, l’hyper-tension, les cancers, l'ulcère, le mal de dos, les tics... La solution : la relaxation et la méditation.

Pour les seconds, il y a les allergies, rhume des foins, asthmes, eczéma, la sinusite... Ici, en l’occurrence, c'est le système immunitaire qui en fait de trop car trop boosté. J'y reviendrai dans un chapitre ultérieur.

2.4 Le stress

Un facteur supplémentaire peut venir interférer : le stress. Il peut faire souffrir des personnes qui sont en déficit d'énergie avec des maladies générées par l'excès d'énergie. Mais il peut également générer des maladies qui lui sont propres. Par exemple : l'obésité, les articulations qui craquent, la sudation, le mal de dos.

2.5 Les accidents

L'avc, l’infarctus, l'embolie pulmonaire... Cela semble être la faute à pas de chance. Mais est-ce vraiment le cas ? Mon intuition me dit que ce sont des maladies qui rentreraient dans la catégorie des maladies par excès d'énergie ou celles par excès de fatigue.

3 La prévention

Une chose est sûre : quand on est malade, et que c'est grave, il faut aller chez le médecin et suivre ses prescriptions.
Maintenant, il est dit qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Peut-être que certaines de ces maladies pourraient ne pas se déclarer car on a pris soin de ne pas les favoriser. Outre le fait de vivre sainement (une alimentation équilibrée, du sport, assez de sommeil, pas d’addictifs (du genre cigarettes, alcools, drogues...) ...), il est possible d'aider son corps à se prémunir de différentes maladies.

3.1 La relaxation et la méditation

Il ne faut pas confondre ces deux techniques. La relaxation sert à détendre le corps, la méditation (concept nettement plus complexe) est plus une affaire d’Esprit. Mais combiner les deux permet d'arriver à des résultats surprenants. Notamment pour ce qui est des maladies par excès d'énergie.

Par exemple le mal de dos. Pendant vingt ans, j'ai eu mal au dos, de plus en plus fort et de plus en plus gravement (sciatique puis lumbago). De toute évidence, mon corps voulait me faire passer un message.

Quand vous fermez le poing et le serrez très fort, il parait évident que cela va entraîner après un certain temps un mal dans les muscles de la main. Pour le dos, c'est pareil, seulement c'est inconscient. Par stress ou par excès d'énergie, le subconscient crispe les muscles du bas du dos et à la longue cela fait mal. S'il est plus facile de relâcher les muscles de la main, il est plus difficile de faire de même avec les muscles du dos. D'abord parce que les muscles de la main sont plus faciles à accéder consciemment, on les connaît mieux, on manipule la main plus souvent (ou plutôt on porte plus souvent son attention sur ses mains), et puis par ce qu'il va falloir « se battre » avec son inconscient pour qu'il lâche prise. D'où les techniques de relaxation (pour décrisper les muscles) et de méditation (pour faire lâcher prise à l'inconscient).
Pour y arriver, je suis passé par plusieurs étapes (qui m'ont quand même pris plusieurs années de pratiques quotidiennes).

  • 1 La méditation a pour conséquence (entre autre) de calmer le mental et de diminuer le flot des pensées.
  • 2 Par là même, j'ai, dans un deuxième temps, pu parcourir l'ensemble de mon corps et identifier les zones qui contenaient, de manière récurrente, des blocages.
  • 3 Pour le mal de dos spécifiquement, je me suis mis à faire la liste des conditions qui occasionnaient le relâchement du bas du dos. Deux plus particulièrement : le massage et l'apposition d'un coussin remplis de noyaux de cerises passé au micro-onde (bien chaud donc) sur le bas du dos. Ces deux actions détendent le dos.
  • 4 Mais cette détente n'est pas dû à leurs faits, mais bien à l'action du cerveau. Celui-ci arrête la commande (inconsciente) de tensions des muscles dorsaux. S'en rendre compte, découvrir comment il fait pour arrêter, en devenir pleinement conscient, se dire « tiens, ces muscles là, dans le bas du dos étaient bloqués et par le massage, ils se débloquent » ou « tiens, la chaleur irradie dans tous ces muscles-là et ils se détendent ».
  • 5 En arriver à pouvoir bien identifier quels muscles du dos sont en jeu et comment ils sont tendus avant le massage et comment ils sont détendus après. Prendre conscience du processus de détente.
  • 6 Lors de la vie de tous les jours, à un moment banal, se rendre compte que les muscles dorsaux sont tendus.
  • 7 Dans ces moments-là essayer mentalement de reproduire le processus de détente, sans avoir à être massé ou avoir le coussin apposé.
  • 8 Se rendre compte directement quand les muscles commencent à se tendre et opérer immédiatement la détente.
  • 9 Identifier les moments où le dos commence à se tendre et essayer de comprendre pourquoi l'inconscient veut tendre le dos.
  • 10 Et le point le plus difficile, traiter l'inconscient pour qu'il n'ait plus à tendre les muscles du dos.

Voilà les étapes qui mènent à la fin du mal de dos. Ce processus peut également être appliqué pour régler les problèmes liés à l'asthme et aux tics.

3.2 Le boost du système immunitaire

Un souvenir d'enfance m'a été particulièrement utile pour découvrir comment aider mon système immunitaire à combattre les invasions virales et bactériennes.

Un jour d'hiver enneigé, je suis sorti jouer sans gants dans le jardin. Bataille de boules de neige et bonhomme de neige étaient au programme. Après plusieurs heures de ces activités prenantes, je suis rentré à la maison et me suis rendus compte, horrifié, que mes mains étaient complètement gelées. S'en suivi quelque chose qui m'a fortement impressionné, mes mains ont commencé à trembler. Non pas comme une personne atteinte de la maladie de Parkinson car elles ne bougeaient pas vu de l'extérieure mais à l’intérieur, comme une sorte de vibration. Et plusieurs minutes après, cela a cessé et mes mains étaient devenues beaucoup plus chaudes que le reste de mon corps. Cela m'a paru paradoxal. J'en ai conclu que ce tremblement avait pour utilité de réchauffer les mains quand elles se trouvaient dans un état critique.

À plusieurs reprises par la suite, ce tremblement s'est produit, à chaque fois pour régler un problème corporel important. A force d'écoute attentive de ce qu'il se passait à chaque fois qu'une partie de mon corps tremblait de cette manière, je me suis mis à reproduire le phénomène consciemment. Et j’ai remarqué que placer consciemment ce tremblement de part et d'autre de mon nez, le débouchait et le faisait arrêter de couler. Quand mon oreille chatouille (vous savez quand ça démanche à l’intérieur et qu'on a qu'une envie, c'est de mettre son auriculaire dans son oreille et de secouer pour sentir que cela fait du bien...), placer le tremblement à l'intérieur de l'oreille, là où ça chatouille, résout le problème (après quelques interminables minutes). Mais avec l’avantage que cela ne revient plus (car introduire un doigt, même propre dans le conduit auditif, introduit également des bactéries qui ne demandaient que ça et s'en iront se rajouter aux concerts de chatouillement suivant). Des moules pas fraîches dans l'estomac ? Rebelote ! Une coupure dans le doigt, une gorge qui pique, de la conjonctivite dans les yeux... En fait, cela permet de désamorcer les problèmes avant qu'ils ne dégénèrent. Prévenir une gastro peut me prendre plusieurs heures, mais la guérir me prendrait de toute façon plusieurs jours. J'en ai conclu que ce tremblement attirait l'attention de mon système immunitaire et le forçait à agir au point de tremblement. C'est comme cela que je conçois la prévention des maladies.

3.3 Le relâchement du système immunitaire

A contrario, parfois, le système immunitaire s'emballe et prend pour une menace ce qui n'est est pas une. Cela génère des maladies de type allergique.

Il faut donc freiner le système immunitaire des deux pieds et lui faire comprendre qu'il doit se calmer.

Poussière de maison, acariens, poils de chats, chiens (pour ce qui est des allergies « aériennes »), intolérance au lactose, au gluten... (pour ce qui est des allergies alimentaires).

Le rhume des foins fait partie de ce groupe de maladies et s'en débarrasser est un calvaire. Je pensais qu'il suffisait de reprendre la technique du déblocage du dos et de l'appliquer à mon nez pour que cela résolve le problème. Mais mes recherches furent vaines. Détendre mes narines ne fonctionnait pas (elles n'étaient pas tendues, même inconsciemment) ou au mieux de manière marginale. De même pour le conduit nasal, à l'intérieur du nez, je n'ai pas trouvé l'organe tendu par mon inconscient. Et pour cause...
Car ce n'est pas le nez qu'il faut détendre mais le cerveau lui-même. En effet, j'ai remarqué qu'à chaque fois, avant d’éternuer, les conduits nasaux picotaient fortement (comme quand on renifle du poivre) et que quand une zone bien spécifique de mon cerveau se tendait, cela générait immédiatement ce picotement dans mon nez et éternuement dans la foulée. Détendre une zone bien définie de mon cervelet (car c'est de lui qu'il s'agit) nécessite une attention constante comme un funambule sur sa corde tendue qui ne peut pas faire un geste brusque, attentif à chaque pas à chaque instant. Cette attention constante est éprouvante, surtout quand vous devez participer à une conversation chez quelqu'un qui possède trois chats...

Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, un cervelet, cela se détend comme un muscle quelconque, il est seulement plus difficile d'accès (consciemment) et plus difficile à détendre et à maintenir détendu.

Il en va de même pour l'eczéma ou les hémorroïdes, c'est seulement une autre partie du cervelet qui est impacté.

4 En conclusion

Je pense que la prévention des maladies est tout d'abord le fait d'apporter une attention à ce qui se passe à l'intérieur, d'en comprendre les mécanismes et les messages et de fournir une réponse adéquate.

En d'autres termes : La santé n'est jamais acquise. La maladie n'est pas une fatalité.